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L’UFC lance la première plateforme nationale numérique de l’entrepreneuriat universitaire à distance

L’Université de la formation continue (UFC) « Chahid Didouche Mourad », a annoncé lundi à Alger, le lancement de la première plateforme nationale numérique de l’entrepreneuriat universitaire à distance, en collaboration avec l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (NESDA), a indiqué un communiqué de l’UFC. Le directeur de l’UFC, Yahia Djaafri a affirmé, à ce propos, que le lancement de cette plateforme qui offre des espaces numériques d’orientation des étudiants, « reflète une forte volonté d’activer la transformation numérique au sein de l’université et de fournir aux étudiants, des outils intelligents d’accompagnement à distance ». Pour sa part, le représentant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Ahmed Mir, a souligné que cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’orientation générale du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique visant à « dynamiser le système de l’entrepreneuriat dans le milieu universitaire et à offrir des espaces numériques contribuant à l’orientation et à l’accompagnement des étudiants vers des projets prometteurs ». Dans le même contexte, la représentante du ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Sandra Saibi, a affirmé que ces projets s’inscrivent dans le cadre de la vision du ministère de l’Economie de la connaissance, visant à « contribuer aux efforts visant à faire de l’université algérienne un générateur d’idées et d’initiatives innovantes », ajoute le communiqué. Pour sa part, le Directeur général de la NESDA, Bilal Achacha, a souligné que cette plateforme constitue « un véritable acquis offrant aux étudiants la possibilité d’intéragire avec un contenu diversifié et des services numériques spécialisés, ce qui est à même de renforcer les chances de leur réussite dans la création de leurs entreprises ». APS The post L’UFC lance la première plateforme nationale numérique de l’entrepreneuriat universitaire à distance appeared first on Algerie Eco.

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Algérie : vers la relance du projet de développement du système de gestion de la navigation aérienne

L’Algérie s’apprête à relancer l’important projet de développement du système de gestion de la navigation aérienne. Les moyens de finalisation du projet ont été examinés, lundi à Alger, lors d’une rencontre entre le ministre des Transports, Saïd Sayoud, et l’ambassadeur d’Espagne en Algérie, Fernando Moran, selon un communiqué du ministère. La rencontre s’est déroulée au siège du ministère, en présence du directeur général de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) de la société espagnole « Indra », chargée du projet, du directeur général de l’Etablissement national de la navigation aérienne (ENNA), ainsi que de plusieurs cadres du ministère. Cette rencontre a été consacrée à la recherche de « solutions à l’amiable pour rapprocher les vues » entre la société espagnole et l’ENNA, en vue de surmonter les difficultés ayant entravé le projet, précise le communiqué. A ce propos, le ministre a appelé à la levée de tous les obstacles d’ordre technique et organisationnel freinant le parachèvement du projet, soulignant « l’importance stratégique des projets de modernisation du système national de navigation aérienne et de renforcement de son infrastructure », conformément aux orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Pour sa part, l’ambassadeur d’Espagne a réitéré son engagement à poursuivre le soutien à ce projet, assurant « œuvrer à réunir toutes les conditions favorables à son parachèvement dans les meilleurs délais », conclut le communiqué. Pour rappel, un contrat avait été conclu en 2018 entre l’Algérie et la société espagnole Indra pour un montant de 47 millions d’euros. Ce projet prévoyait la modernisation complète du système de gestion du trafic aérien, avec l’installation de nouveaux centres de contrôle, radars, stations de communication, et outils de surveillance. L’objectif était de renforcer la sécurité et l’efficacité du trafic aérien sur l’ensemble du territoire national. Le projet devait initialement être achevé en 18 mois. The post Algérie : vers la relance du projet de développement du système de gestion de la navigation aérienne appeared first on Algerie Eco.

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Ouverture du capital des projets miniers à l’investissement étranger : « Pas une menace pour la souveraineté nationale », selon Arkab

Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab a indiqué, lundi, qu’un portail électronique serait créé au profit des investisseurs, afin de faire connaitre les sites miniers en Algérie, conformément aux principes de transparence consacrés par le texte de loi régissant les activités minières. Le ministre a tenu ces propos en réponse aux questions et aux préoccupations des membres du Conseil de la nation concernant le texte de loi. Il a affirmé, selon l’APS, que la création d’un portail électronique dédié à la présentation des sites miniers, comme suggéré par les membres du Conseil de la nation dans leur débat, constituerait une importante démarche adaptée au plan de numérisation du secteur, qui va renforcer davantage son attractivité, à travers la pro motion des potentialités dont regorge l’Algérie auprès des investisseurs internationaux. M Arkab a indiqué, en outre, que ce texte de loi consolidait cette tendance en facilitant l’accès aux informations géologiques qui sera concrétisé à travers des mécanismes de mise en œuvre efficaces, via la Banque nationale des informations géologiques. Le ministre a, par ailleurs, estimé que ce texte de loi, fruit d’une large concertation de trois années avec différents acteurs, accordait « une priorité capitale à la transparence et à l’amélioration de la gouvernance », en imposant des normes « claires et objectives » à l’octroi des licences et des contrats, tout en garantissant l’égalité des chances pour tous les investisseurs. Le ministre d’Etat a en outre rappelé que « la préservation de la souveraineté nationale et de nos richesses nationales, est un principe fondamental et sacré, d’autant que le texte de loi conforte cette souveraineté et n’y renonce nullement », relevant que la loi confirmait de manière « catégorique et explicite », que les substances minérales et fossiles, découvertes ou non découvertes, constituent une propriété publique, et que « ce principe est la pierre angulaire de notre souveraineté sur nos ressources », a-t-il soutenu. L’ouverture du capital des projets miniers à l’investissement étranger « ne représente pas une menace pour la souveraineté nationale » M Arkab a également précisé que l’ouverture du capital des projets miniers à l’investissement étranger « ne représente pas une menace pour la souveraineté nationale, mais il s’agit plutôt d’un mécanisme permettant de drainer les expertises, les technologies et les capitaux nécessaires au développement d’un secteur exigeant des investissements colossaux et de grands risques tout en préservant les outils de protection des intérêts nationaux ». Ce texte intervient dans une conjoncture où l’Algérie est pleinement consciente de l’importance de la concurrence géoéconomique sur les minerais essentielles, a souligné le ministre d’Etat mettant en avant l’engagement de l’Etat, à travers ses institutions et ses Agences, à protéger ces richesses, et d’en garantir une exploration au service du développement national, tout en respectant les aspects environnementaux. L’autonomisation de l’investisseur local, le développement des compétences nationales et le transfert des technologies figurent parmi les objectifs essentiels du texte de loi sur les mines et ce, à travers la création d’un environnement favorable pour les entreprises locales, a indiqué M. Arkab mettant en avant l’importance capitale qu’accorde le texte à la transformation locale des ressources minières. S’agissant des matières stratégiques et de leurs classification, le ministre a affirmé que le caractère stratégique de toute matière ne pouvait être limitée par la loi, étant donné qu’elle évolue avec le temps en fonction des besoins stratégiques du pays, affirmant que le texte de loi visait à préserver les intérêts de l’Etat à travers des mécanismes permettant de contrôler tout ce qui est stratégique et vital pour l’économie nationale. Lors de cette séance, les sénateurs se sont félicités, lors de leurs interventions, du contenu du texte de loi, d’autant qu’il a remédié aux lacunes et aux insuffisances au niveau de la loi sur les mines en vigueur, soulignant que le texte revêtait une importance majeure pour la valorisation des ressources minières. Par ailleurs, les membres du Conseil ont mis en exergue l’importance de la suppression de la règle 49/51 afin de drainer les investissements étrangers, et valoriser les ressources minières nationales, étant l’une des principales options de diversification de l’économie nationale et de réduction de la facture d’importation. Dans son rapport préliminaire, la commission des Affaires économiques et financières a souligné que le texte constituait une base solide pour ériger l’Algérie en « pôle d’investissement minier » dans les prochaines années, affirmant que la nouvelle loi sur les mines « se veut un nouveau départ » pour le secteur vers des perspectives prometteuses à même d’améliorer le climat d’investissement en la matière. The post Ouverture du capital des projets miniers à l’investissement étranger : « Pas une menace pour la souveraineté nationale », selon Arkab appeared first on Algerie Eco.

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Les prix du pétrole en chute libre, que fera l’Opep+ ?

Les prix du pétrole continuent de chuter, alimentant les inquiétudes concernant la stabilité du marché mondial de l’énergie. Alors que l’offre surabondante pèse sur les prix, l’attention se tourne vers l’Opep+ et ses prochaines décisions. Le groupe, qui regroupe les principaux producteurs mondiaux de pétrole, devra décider de la quantité de production à maintenir ou à ajuster pour éviter un effondrement des prix du baril. Le marché pétrolier traverse une phase difficile, marquée par une chute continue des prix. À la fin du mois de juin 2025, le Brent, référence européenne du pétrole, est tombé sous les 68 dollars, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) a cédé près de 0,4 % à 65,24 dollars le baril. Cette baisse s’explique par plusieurs facteurs, notamment la surproduction, la demande mondiale incertaine et des tensions géopolitiques qui peinent à se dissiper. L’Opep+ avait pourtant espéré que les conditions du marché s’améliorent, mais la persistance d’une offre excédentaire menace de compresser les prix à la baisse. La production en hausse, couplée à des préoccupations concernant l’assouplissement de la demande estivale, pèse lourdement sur l’équilibre entre l’offre et la demande de pétrole. L’Opep+ face à un dilemme L’Opep+ se trouve aujourd’hui dans une position délicate. D’un côté, l’organisation envisage d’augmenter sa production de 411 000 barils par jour, une décision qui pourrait durer plusieurs mois. Cette augmentation vise à compenser les manques en production, mais elle risque également de saturer encore davantage le marché, avec des effets indésirables sur les prix. L’Arabie saoudite, leader incontesté de l’Opep, joue un rôle central dans cette stratégie. Le royaume, qui a traditionnellement exercé une influence importante sur la politique de production de l’Opep+, doit aujourd’hui jongler avec des défis économiques internes et externes. La Russie, elle, semble moins encline à réduire sa production, ce qui crée des tensions au sein du groupe. Alors que certains membres de l’Opep+ sont favorables à un ajustement de la production, d’autres plaident pour des augmentations afin de maintenir la stabilité économique de leurs pays respectifs. Impact de la géopolitique et des tensions mondiales Les tensions géopolitiques, notamment au Moyen-Orient, ont également un rôle à jouer dans la situation actuelle du marché du pétrole. Si les relations entre l’Iran et Israël se sont quelque peu stabilisées avec un cessez-le-feu, le risque de perturbations dans la région reste une variable difficile à anticiper. Toutefois, la réduction de ces tensions a permis une certaine normalisation des échanges, ce qui a contribué à calmer le marché pour l’instant. Parallèlement, les investisseurs se tournent également vers d’autres facteurs économiques mondiaux. Aux États-Unis, le rapport sur l’emploi, prévu pour la fin de la semaine, pourrait fournir des indices précieux sur l’état réel de la demande de pétrole. De même, les négociations commerciales entre les États-Unis et ses partenaires internationaux, notamment la Chine et l’Union européenne, sont susceptibles de faire fluctuer les prix du pétrole, car elles influencent directement les niveaux de consommation et de production. L’Opep+ doit agir L’Opep+ devra prendre des décisions importantes lors de sa prochaine réunion. Les choix qui seront faits concernant la production auront des conséquences immédiates sur l’équilibre du marché pétrolier. Si l’offre excédentaire persiste, la pression sur les prix pourrait se renforcer, compromettant ainsi les objectifs de l’Opep+. Des ajustements dans les niveaux de production, que ce soit par une réduction ou une stabilisation, pourraient permettre de soutenir les prix du pétrole. L’organisation pourrait décider de limiter les hausses de production et de revoir ses stratégies de production en fonction des évolutions de la demande.   Vous avez aimé cet article ? Ne ratez pas notre dernier article ! Source : ObservAlgerie

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Fonds algériens détournés : La Suisse prête à dégeler les comptes des oligarques ?

La Suisse a réaffirmé sa volonté de coopérer avec l’Algérie pour la récupération des fonds algériens détournés et transférés à l’étranger. Cette position a été exprimée lors de la visite à Alger de Beat Jans, ministre suisse de la Justice et de la Police, qui a rencontré son homologue algérien, Lotfi Boudjemaa, ministre de la Justice. La discussion entre les deux ministres a porté sur les moyens de renforcer la coopération judiciaire, notamment pour lutter contre la corruption et la fraude financière. Lors de leur rencontre, les ministres ont mis en avant l’importance d’une collaboration étroite entre leurs pays pour faciliter la récupération des fonds publics détournés. L’Algérie, qui lutte activement contre la corruption, a fait de cette question une priorité nationale. La Suisse, de son côté, a confirmé son engagement à soutenir les efforts algériens dans ce domaine. Beat Jans a assuré que la Suisse reste déterminée à coopérer pleinement avec l’Algérie dans le cadre des démarches visant à restituer les fonds détournés. Le pays helvétique, reconnu pour son rôle dans la finance internationale, a déjà mis en place des mécanismes juridiques et législatifs permettant de geler et de restituer les avoirs illicites. Cette coopération s’inscrit dans un contexte mondial de lutte contre le blanchiment d’argent et la corruption. Cadre juridique de la restitution des fonds Les deux ministres ont abordé les mécanismes spécifiques qui permettent de faciliter la restitution des fonds détournés. La Suisse dispose d’une législation stricte en matière de gel des avoirs et de restitution des fonds illicites, ce qui constitue un atout majeur pour l’Algérie. Le pays, dont une partie des ressources publiques a été détournée par des responsables corrompus, cherche à récupérer ces sommes pour les réinvestir dans le développement économique. La coopération juridique entre les deux pays passe par la mise en place d’un cadre légal solide, qui permettrait de traiter ces dossiers de manière transparente et efficace. L’objectif est de parvenir à un processus de restitution rapide et conforme aux standards internationaux. Lutte contre le blanchiment d’argent et la corruption La Suisse joue un rôle clé dans la lutte contre le blanchiment d’argent et la corruption à l’échelle mondiale. En réaffirmant son engagement auprès de l’Algérie, elle montre sa volonté de se conformer aux exigences de transparence financière internationales. Pour l’Algérie, la coopération avec la Suisse est cruciale, car elle lui permet d’obtenir des informations précieuses et d’assurer la restitution des fonds détournés. Les autorités algériennes ont exprimé leur satisfaction quant aux échanges avec la Suisse, qui a démontré une réelle volonté de renforcer les liens en matière de coopération judiciaire, particulièrement dans les domaines pénal et financier. Cette évolution s’inscrit également dans le cadre des efforts globaux de lutte contre la corruption, où la Suisse joue un rôle de plus en plus actif. Vous avez aimé cet article ? Ne ratez pas notre dernier article ! Source : ObservAlgerie

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Aéroport d’Alger : des voyageurs arrêtés pour tentative d’exportation illicite de devises

Plusieurs cas de tentative d’exportation illicite de devises ont été jugés ce lundi 30 juin 2025 par le tribunal de Dar El Beïda à Alger. Ces affaires concernent des passagers interceptés à l’aéroport d’Alger alors qu’ils tentaient de contourner la réglementation des changes en vigueur en Algérie. Selon le journal Ennahar, le premier dossier concerne un certain B. A., arrêté à l’aéroport international d’Alger alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour la Turquie. Les agents de sécurité ont découvert sur sa personne la somme de 10.820 euros non déclarée, dépourvue de tout justificatif bancaire. Lors de l’audience, l’accusé a reconnu les faits mais a demandé un report d’audience pour préparer sa défense. Le tribunal a décidé de le placer sous contrôle judiciaire en attendant son procès prévu la semaine prochaine. Dans un second dossier, la prévenue R.F.Z., a été interpellée alors qu’elle voyageait avec sa fille. Le scanner de l’aéroport a révélé qu’elle transportait 300.000 euros et 30 livres sterling sans déclaration préalable. La prévenue a invoqué l’urgence de son voyage pour justifier cet oubli. Le parquet avait requis six mois de prison ferme et une amende de 20.000 dinars, mais le tribunal a finalement prononcé une amende de 50.000 dinars avec obligation de verser 50.000 dinars supplémentaires à titre de dommages-intérêts au Trésor public. Application stricte de la réglementation Le troisième cas jugé concernait Z.G.M., interceptée avec 3.000 euros et 58 livres sterling alors qu’elle partait pour la Turquie avec sa mère. Comme dans les autres affaires, l’accusée a reconnu les faits, expliquant cette infraction par un simple oubli au moment du départ. Le tribunal l’a condamnée à une amende de 50.000 dinars, alors que le parquet demandait six mois de prison ferme et une amende correspondant au double du montant saisi. Ces jugements interviennent dans un contexte de renforcement des contrôles aux frontières algériennes. La législation en vigueur impose aux voyageurs de déclarer toute somme supérieure à 1.000 euros ou son équivalent en autres devises. Les autorités algériennes multiplient ces derniers mois les opérations de contrôle pour lutter contre la sortie illicite de capitaux, qui affecte les réserves de change du pays. Vous avez aimé cet article ? Ne ratez pas notre dernier article ! Source : ObservAlgerie

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Algérie : les exportations vers le continent africain ont atteint 2,7 milliards de dollars en 2024

Les exportations algériennes vers le continent africain ont atteint un milliard de dollars en 2021, avant de s’élever à 2,7 milliard de dollars en 2024, selon les données fournies par le représentant du ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Faouzi Bouabid, lors de la Conférence sur les exportations et le développement économique, organisée lundi 30 juin à Alger. M. Bouabid a rappelé que la diversification des exportations hors hydrocarbures est désormais une priorité nationale, soulignant que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) constitue un catalyseur essentiel dans ce processus. « Grâce à la ZLECAf, les entreprises algériennes bénéficient d’un accès élargi à un marché de plus de 1,2 milliard de consommateurs, avec une levée progressive des barrières tarifaires », a-t-il expliqué. Dans le cadre de la stratégie de soutien à l’export, M. Bouabid a mis en avant les mesures incitatives mises en place par le gouvernement, notamment la création de plateformes logistiques dédiées à l’exportation dans les wilayas de Tamanrasset et d’Illizi, gérées par la société nationale Logitrans, l’ouverture de foires permanente des produits algériens à Nouakchott (Mauritanie) et à Dakar (Sénégal) par le biais du groupe Safex, ainsi que l’organisation de réunions de coordination avec les filières professionnelles en vue de mettre à jour le potentiel exportable de chaque secteur. « Toutes ces initiatives visent à créer un environnement favorable à l’exportation et à permettre aux entreprises nationales de renforcer leur présence sur les marchés africains », a-t-il affirmé, selon l’agence APS. Pour sa part, la représentante du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Amel Adouani, a souligné le rôle stratégique du secteur agricole dans la diversification des recettes d’exportation, en mettant en exergue les progrès réalisés en la matière. Selon elle, les exportations de fruits et légumes ont générés 429 millions de dollars en 2023, en hausse de 50 % par rapport à 2022. Elle a insisté sur l’essor de filières émergentes comme celle du caroubier, et la valorisation des productions phares comme les dattes et l’huile d’olive, soutenues par deux nouveaux programmes de plantation d’un million de palmiers-dattiers et d’un million d’oliviers. « Nous accompagnons les producteurs à chaque étape, de la labellisation à l’export, pour garantir des produits compétitifs sur les marchés africains », a-t-elle précisé. L’Afrique, locomotive de la stratégie d’exportation algérienne Lors de cette conférence, initiée par la Société d’études économiques et de développement des investissements (SEEDI), les participants ont souligné que le continent africain s’impose désormais comme un axe stratégique majeur dans la politique d’exportation de l’Algérie, alors que la valeur des produits et services exportés vers l’Afrique a presque triplé entre 2021 et 2024. Prenant aux travaux de la conférence, le directeur de la promotion et du soutien aux échanges économiques au ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Rabah Fassih, a souligné l’importance croissante accordée à l’Afrique dans la stratégie économique extérieure de l’Algérie, tout en réaffirmant l’engagement de son département à accompagner les efforts visant à soutenir les opérateurs économiques dans leur conquête des marchés extérieurs. « L’Afrique représente une priorité pour l’Algérie. Nous travaillons à consolider notre présence sur ce continent en mobilisant tous les leviers diplomatiques, logistiques et commerciaux disponibles », a-t-il déclaré, en mettant en avant l’importance accordée par l’Algérie à la réussite de la 4e Foire commerciale intra-africaine (IATF), prévue à Alger du 4 au 10 septembre 2025. Cet événement d’envergure internationale devrait accueillir entre 1.600 et 2.000 exposants venant de près de 140 pays et plus de 35.000 visiteurs, illustrant le positionnement croissant de l’Algérie comme hub continental. De son côté, le PDG de la SEEDI, Hichem Saïdi, a affirmé que cette conférence, qui s’inscrit pleinement dans les orientations des pouvoirs publics et du président de la République, met l’accent sur la diversité, l’échange et le soutien aux opérateurs économiques. Cette dynamique, a-t-il ajouté, « vise également à instaurer une véritable culture de l’export en Algérie, notamment vers le continent africain, dans le cadre des accords de la ZLECAf ». The post Algérie : les exportations vers le continent africain ont atteint 2,7 milliards de dollars en 2024 appeared first on Algerie Eco.

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Condor va exporter plus de 60 000 téléviseurs vers l’Egypte

Le groupe Condor, spécialisé dans la fabrication d’appareils électroménagers et électroniques, va exporter, dès cette semaine, plus de 60 000 téléviseurs de la marque chinoise Hisense vers l’Egypte. « Condor annonce sa première opération d’exportation de Téléviseurs de la marque Hisense vers l’Égypte. Plus de 60 000 unités seront exportées dès cette semaine », précise le groupe privé dans une publication son compte LinkedIn, accompagnée d’une vidéo d’une récente intervention de Mohamed Salah Daas, directeur général adjoint de l’entreprise, sur la chaîne El Hayat TV. « Nous allons lancer une opération d’exportation de 60 000 téléviseurs de la marque Hisense vers l’Egypte, où nous importions des téléviseurs », a-t-il indiqué, en soulignant qu’aujourd’hui, la tendance est inversée à travers notamment les investissements du géant chinois Hisense en Algérie. « Nous avons pu inverser la vapeur et capter les investissements étrangers, notamment de la marque chinoise Hisense, qui est venue en force investir en Algérie », a-t-il dit. C’est en novembre 2022 que la société chinoise Hisense de l’électroménager avait signé un contrat de partenariat avec l’opérateur algérien Condor Electronics comme producteur et distributeur officiel en Algérie. L’accord permet à Condor de produire « une large gamme de produits Hisense destinés au marché national ainsi qu’à l’export ». Cette production, comprenant des téléviseurs, climatiseurs, réfrigérateurs, machines à laver et cuisinières, avait débuté graduellement durant le même mois de novembre. Pour les responsables de la société chinoise, cette coopération faisait partie intégrante de la stratégie de base de Hisense visant à consolider et à développer ses activités en Afrique du Nord. « L’expérience et la présence de Condor Electronics sur les marchés locaux permettront à Hisense d’étendre ses empreintes commerciales et de pénétrer dans l’espace de vente au détail », avait expliqué Jason Ou, le président de Hisense Moyen-Orient et Afrique. L’accord Condor/Hisense permettra de « dynamiser le marché algérien et s’attaquer aux marchés régionaux, en diversifiant sa gamme de produits, avec des appareils de très haute qualité, fabriqués localement », avait souligné de son côté le directeur général adjoin du groupe algérien. Plus récemment, en février 2025, le groupe Condor et et le géant chinois Hisense ont signé un contrat pour la création du « plus grand complexe industriel en Afrique », à Bordj Bou Arreridj, dans l’est de l’Algérie. Ce complexe « produira deux millions de Climatiseurs Hisense par An, dont 80 % sont destinés pour l’export et 20 % pour couvrir les besoins du marché national ». The post Condor va exporter plus de 60 000 téléviseurs vers l’Egypte appeared first on Algerie Eco.

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Contrôle commercial: intensification des opérations de terrain en été pour réduire les intoxications alimentaires

ALGER – Le ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Tayeb Zitouni, a affirmé, lundi, l’importance d’intensifier les opérations de terrain par les services de contrôle relevant du secteur dans le but de réduire les intoxications alimentaires durant la saison estivale, indique un communiqué du ministère. Ces propos ont été tenus lors d’une réunion de coordination qu’il a présidée, consacrée au suivi de nombre de dossiers liés au contrôle des marchés et à la garantie de leur approvisionnement régulier, ainsi qu’à la prévention contre les intoxications alimentaires. Evoquant l’évaluation du niveau de contrôle sur le terrain au niveau des marchés et locaux, « le ministre a appelé à l’intensification des opérations de contrôle pour réduire les intoxications alimentaires, particulièrement en été, à travers le contrôle des locaux de restauration rapide (fast food) et restaurants et l’intensification des campagnes de sensibilisation au profit des commerçants et consommateurs aux conditions de conservation, d’hygiène et de sécurité alimentaire », ajoute le communiqué. Il a également affirmé « l’importance de poursuivre les efforts visant à assurer un approvisionnement régulier des marchés en différents produits de première nécessité, notamment face à la hausse de la demande durant la saison estivale ». A cet effet, le ministre a souligné la nécessité de garantir les marchandises de large consommation en quantités suffisantes et à des prix raisonnables pour protéger le pouvoir d’achat du citoyen. Par ailleurs, M. Zitouni a appelé à la mobilisation de tous les moyens humains et matériels pour réaliser les objectifs tracés, à l’application rigoureuse des instructions et orientations sur le terrain et au suivi quotidien des indicateurs du marché avec la prise des mesures proactives nécessaires pour préserver la stabilité de l’approvisionnement et la bonne gestion des marchés, conclut la même source.

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Algérie : les perspectives économiques restent positives à court terme, un rééquilibrage budgétaire progressif est recommandé (FMI)

Le Fonds monétaire international (FMI) a salué, ce lundi 30 juin, les perspectives globalement positives de l’économie algérienne à court terme. Il a cependant recommandé la mise en œuvre d’un rééquilibrage budgétaire progressif dans les meilleurs délais délais. « Les perspectives à court terme de l’économie algérienne restent globalement positives malgré l’incertitude à l’échelle mondiale, mais les vulnérabilités budgétaires sont importante »; »Un ajustement budgétaire progressif, mais urgent, est essentiel pour renforcer la résilience budgétaire et reconstituer des marges budgétaires, tandis que la politique monétaire doit rester axée sur la stabilité des prix. Une plus grande flexibilité du taux de change renforcerait la capacité de l’économie à absorber les chocs extérieurs, y compris ceux liés aux cours des hydrocarbures »; « Une consolidation des cadres institutionnels, ainsi que des réformes visant à renforcer la résilience budgétaire, diversifier l’économie et promouvoir l’investissement privé, sont essentielles pour stimuler la croissance et créer des emplois à moyen terme. » Résume le FMI dans un communiqué publié sur son site web à l’issue de la mission, dirigée par M. Charalambos Tsangarides, qui s’est rendue à Alger du 16 au 30 juin pour mener les consultations de 2025 au titre de l’Article IV avec l’Algérie. « L’activité économique a ralenti de 4,1 % en 2023 à 3,6 % en 2024, les baisses de production décidées par les pays de l’OPEP+ ayant pesé sur le secteur des hydrocarbures. L’activité hors hydrocarbures est restée dynamique, avec une croissance de 4,2 %. Le solde courant est devenu déficitaire en 2024 sous l’effet d’une baisse de la production d’hydrocarbures et des prix du gaz. Les réserves de change sont restées conséquentes, s’établissant à 67,8 milliards de dollars, couvrant environ 14 mois d’importations », a déclaré M. Tsangarides, à l’issue de la mission. Et d’ajouter : « L’inflation a fortement diminué, passant d’une moyenne annuelle de 9,3 % en 2023 à 4 % en 2024, principalement sous l’effet d’une progression plus faible des prix des denrées alimentaires, mais l’inflation hors énergie et alimentation a également reculé. La politique monétaire est restée accommodante au premier semestre de 2025. Le déficit budgétaire s’est considérablement creusé en 2024, atteignant 13,9 % du PIB, en raison de la baisse des recettes d’hydrocarbures et de la hausse des salaires et des dépenses d’investissement, et devrait rester élevé en 2025. » « Les perspectives à court terme sont globalement positives, portées par une reprise progressive de la production d’hydrocarbures grâce à la levée graduelle des mesures de réduction de la production décidée par l’OPEP+, ce qui devrait soutenir la croissance en 2025, tandis que l’inflation resterait modérée », prévoit le FMI. Et de souligner : « Toutefois, la montée des tensions budgétaires pose des problèmes importants de financement et, si elle se prolonge, entraînera une augmentation de la dette publique à moyen terme. L’incertitude mondiale persistante et la volatilité des cours des hydrocarbures devraient freiner les exportations et l’investissement, contribuant à creuser le déficit courant en 2025. » Selon le Fonds monétaire international : « Les perspectives économiques sont exposées à plusieurs risques, principalement dus à la volatilité des prix des hydrocarbures dans un contexte de politiques commerciales instables et de tensions géopolitiques, et à des déficits budgétaires persistants qui mettent en péril la viabilité de la dette et renforcent l’interdépendance financière entre l’État, les entreprises publiques et les banques publiques. Toutefois, les perspectives économiques à moyen terme s’amélioreraient si des réformes de diversification de l’économie étaient soutenues, et si le Plan d’Action des autorités et des réformes structurelles étaient mis en œuvre. » Le FMI recommande de mettre en œuvre un rééquilibrage budgétaire progressif dans les meilleurs délais Afin de préserver la stabilité macrofinancière et d’atténuer les risques à court terme dans un contexte mondial volatil, la mission du FMI recommande « un rééquilibrage budgétaire progressif mais mis en œuvre dans les meilleurs délais. » « Ce rééquilibrage permettra de freiner l’augmentation des besoins de financement due aux déficits élevés et à la chute des cours des hydrocarbures, ce qui contribuera à réduire les vulnérabilités, à reconstituer des marges budgétaires et à stabiliser la dette publique à moyen terme », préconise la même source. Et d’ajouter : « La politique monétaire doit rester guidée par la conjoncture économique et fermement centrée sur son objectif d’inflation, tout en surveillant étroitement l’évolution du secteur financier. Une plus grande flexibilité du taux de change renforcera la capacité de l’économie à absorber les chocs extérieurs dans un contexte de volatilité accrue des cours des hydrocarbures et d’incertitude à l’échelle mondiale. » Parmi les priorités de réforme à moyen terme figurent l’amélioration de la soutenabilité des finances publiques, la mission du FMI recommande « le renforcement des cadres opérationnels de la politique monétaire et financière », et « la poursuite des réformes structurelles visant à stimuler l’investissement privé, la croissance inclusive et la création d’emplois. » « La stratégie d’ajustement budgétaire serait renforcée par des réformes visant à augmenter les recettes hors hydrocarbures et à rationaliser les dépenses », explique la mission, précisant qu’« une stratégie révisée de mobilisation des recettes soutiendrait les efforts visant à élargir l’assiette fiscale, notamment en rationalisant les dépenses fiscales, et à améliorer la conformité fiscale par la numérisation de l’économie. » Selon le FMI : « Une réforme des subventions aiderait à reconstituer les marges de manœuvre budgétaires et à créer un espace budgétaire pour les dépenses prioritaires, notamment l’aide ciblée aux ménages vulnérables », et « l’amélioration de l’efficacité des investissements publics appuierait la réalisation des objectifs de diversification économique des autorités. » « Il serait essentiel d’améliorer la surveillance, l’efficience et la gouvernance des entreprises publiques pour maîtriser les risques macrofinanciers », indique la même source. « La mission salue les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la loi organique budgétaire de 2018, qui devrait améliorer la transparence et renforcer la responsabilité dans l’exécution budgétaire, la création au sein du ministère des Finances d’une unité chargée de superviser les entreprises publiques et de renforcer la gestion des risques budgétaires, ainsi que l’application attendue de la nouvelle loi sur les marchés publics », lit-on dans le communiqué. La mission félicite les autorités « pour la poursuite de la mise en œuvre de la loi monétaire et bancaire de 2023,

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La ligne ferroviaire Tindouf-Gara Djebilet sur 135 km réceptionnée le 5 juillet prochain

Le projet de la voie ferrée reliant Tindouf à Gara Djebilet sur 135 km sera livré le 5 juillet prochain, a annoncé, ce lundi à Tindouf, le ministre des Travaux Publics et des Infrastructures de Base, Lakhdar Rekhroukh, en visite de travail dans la wilaya. « Les travaux de réalisation de la tranche de la voie ferrée reliant Tindouf à Gara Djebilet tirent à leur fin et sera livrée le 5 juillet prochain », a indiqué M. Rekhroukh dans un point de presse animé en marge de l’inspection du projet de la ligne ferroviaire minière reliant le Sud-ouest du pays au Nord, via une voie ferrée de 950 km entre le gisement de Gara-Djebilet (Tindouf) et Béchar, rapporte l’APS. Le ministre a soutenu que ce projet stratégique vise à connecter les zones de production minière dans la wilaya de Tindouf à l’infrastructure de base nationale, via plusieurs tronçons en cours de réalisation, selon un calendrier contractuel de 30 mois depuis la mise en chantier du projet en 2023. Le projet est scindé en plusieurs tranches, dont un premier tronçon, confié à une entreprise nationale, relie sur 200 km Bechar à Abadla, le second, qui relie Tindouf à Oum-Laâssel sur 175 km, est confié à une entreprise nationale avec un groupement d’entreprises spécialisées. Une troisième tranche du projet relie, sur 575 km, Tindouf à la zone de Hammaguir, via Oum-Laâssel. S’étant enquis lors de cette visite de l’avancement des travaux de réalisation du projet, le ministre, qui a relevé plusieurs points positifs, a appelé toutefois à rattraper certaines carences dans un souci de respect des délais fixés. Les responsables du projet se sont engagés, à ce titre, à livrer les tranches du projet de la ligne ferroviaire Gara Djebilet-Tindouf à la fin de semaine en cours, dans le cadre de l’accélération du rythme de réalisation, faisant savoir que les autres lots du projet, dont les ponts et les ouvrages d’art, le seront dans le courant des mois d’août et septembre prochain, pour achever le reste à réaliser à la fin du mois d’octobre prochain. The post La ligne ferroviaire Tindouf-Gara Djebilet sur 135 km réceptionnée le 5 juillet prochain appeared first on Algerie Eco.

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